Pied-noir né à Bône, fils de gendarme, Saint-Cyrien de la promotion lieutenant-colonel Jeanpierre, a rejoint l’O.A.S. juste après les « accords d’Évian », s’engageant donc alors que la situation était désespérée.
Inconsolable et inconsolé d'avoir perdu son pays, la réflexion de l'auteur l'amène, dans une analyse des acteurs du drame algérien, les Français, les Pieds-Noirs et les Musulmans, à la conclusion qu'il n'y avait aucune chance pour la France de conserver l'Algérie, au-delà même des mensonges et des trahisons de De Gaulle...
De Gaulle, qui a érigé le mensonge en vertu d'Etat, a mis quatre ans pour abandonner l'Algérie à la solution qu'il avait secrètement choisie avant même son retour au pouvoir : le FLN marxiste, éludant ou éliminant toutes les autres sorties possibles du conflit...
L'ambiance quotidienne de ces sombres derniers mois de l'Algérie française n'est-elle pas ici rendue avec une force et un souci de sincérité qu'on retrouve à chaque ligne de cet ouvrage, hommage à tous les "HUMBLES" qui se sont engagés, trop souvent seuls, pour sauvegarder leur patrimoine ?