Carnet d’un Réfractaire
Si l’on s’en réfère au Larousse, « réfractaire » signifie : « qui résiste à certaines influences physiques ou chimiques (…) à une infection microbienne »…
Le lecteur aura à chaque page la confirmation que nul titre ne pouvait mieux convenir à cet éphéméride politique, historique et spirituel, grave ou anecdotique, suivant l’humeur du jour ou l’importance de l’événement.
Homme de guerre et de Lettres, ancien officier, ancien clandestin et ancien condamné à la réclusion à perpétuité, Jean Curutchet a prouvé qu’il a été réfractaire tout au long de sa vie tout autant au « consensus mou » qu’au « politiquement correct », de même qu’au « prêt-à-penser » et au « prêt-à-croire » des marchands de tous les Temples, anciens ou modernes.
Il ne tempère pas ses réflexions sur la marche du monde… ou plutôt comme le monde ne marche pas, selon l’expression si chère à l’historien Jean Mabire.
Avoir beaucoup vécu est une chose ; avoir beaucoup connu, beaucoup entrepris, beaucoup cherché, en est une autre. C’est à ce dernier titre qu’il s’exprime tout au long des pages du Carnet d’un Réfractaire.
Éphéméride politique, historique et spirituel d’un homme qui ne tempère pas ses réflexions sur la marche du monde. Il prouve qu’il a été réfractaire tout au long de sa vie tout autant au consensus mou qu’au politiquement correct de même qu’au prêt à penser.
Né dans une famille d’origine basque, Jean Curutchet (1930-2013) choisit la carrière des armes. Il sert comme officier en AFN entre 1954 et 1960 avant de passer dans la clandestinité en 1961. Enlevé à Dakar, il est ramené en France et condamné à la réclusion criminelle à perpétuité. Libéré en 1968, il fonde une maison d’édition à Bayonne. Retiré au cour du Pays basque intérieur, il a pu enfin consacrer tout son temps à sa passion pour la métahistoire.
216 pages
Date de parution : 10 août 2021