Le petit piquet de la grande plage.
"Ce petit piquet planté à 50 mètres de la plage représente plus que ce qu'il était en réalité. C'est là que les enfants se rendaient à la nage lorsqu'ils se baignaient. Pour nous, nager jusqu'à lui, montrait que nous avions franchi une étape. Dans mon imaginaire, il représentait aussi un marqueur de nos racines. Ne serait ce pas là que les pionniers s'amarrèrent au cours de l'hiver 1848?"
Ce sont justement ces racines que veut oublier François Torres le héros du roman. Blessé, atteint, aigri d'avoir laisser la dépouille de son père égorgé au moment des événements d'Algérie, il débarque en France avec sa mère. Il n'a qu'une obsession, tirer un trait sur ce passé pour reconstruire sa vie en Gironde.
Sa nouvelle vie va le conduire vers d'autres horizons jusqu'au décès de sa mère. Avec sa disparition il perd son dernier lien avec l'Algérie et fatalement ses souvenirs le rattrapent. C'est là qu'il découvre qu'Aïcha la vieille algérienne qu'il a connue enfant et qu'il considérait comme sa grand-mère , n'a pas cessé de correspondre avec sa mère. Sa vie va en être boulversée...
2014, 260 pages.