Algérie, histoires à ne pas dire... Le film choc interdit en Algérie. Scénario - réactions - polémiques
Pourquoi l’Algérie n’a-t-elle pas réussi à être aussi fraternelle?
La cohabitation avec les Musulmans y avait-elle été impossible? Cette triste fin n’avait-elle été que l’effet d’une panique, des violences extrêmes de fin de guerre?
Quatre Algériens en quête de vérité reviennent sur les mythes fondateurs de l’Algérie nouvelle et des crimes cachés de cette «guerre de libération» qui fut aussi une guerre d’épuration ethnique contre la population non-musulmane:
o Les massacres à El Halia (Philippeville), le 20 août 1955
o Les attentats à la bombe et la Bataille d’Alger (1956–1957)
o L’assassinat du chanteur juif Raymond Leyris à Constantine, le 22 juin 1961
o Les massacres à Oran, le 5 juillet 1962.
"La parole qui se dit là, libre, mouvementée, chahutée et ballottée par l’Histoire ou par des retrouvailles souvent douloureuses avivant les plaies familiales, cette parole-là est essentielle.
Nous n’avons pas souvent l’occasion ou la chance de l’entendre venant d’Algérie.
C’est ce qui fait le prix et l’importance du film de Jean-Pierre Lledo, à voir coûte que coûte." (Serge Toubiana, Directeur de la Cinémathèque française)
Jean-Pierre Lledo est né en 1947 à Tlemcen.
Algérien depuis le 6e siècle avant l’ère commune, par ses ancêtres maternels juifs, et depuis 1848, par les paternels catalans.
Suite aux menaces islamistes, Jean-Pierre Lledo a dû quitter l’Algérie en 1993.
Depuis, il a réalisé plusieurs films documentaires liés aux réalités multiethniques de l’Algérie d’avant 1962, mémoires refoulées par l’histoire officielle.