Autour d'Oran...
LA SENIA De 1515 – 1830 c’est une domination Turque sur tout le territoire. Le nom serait issu de l'arabe algérien « sania » (campagne, jardin). Traduit en arabe littéraire "es-senia" . La colonisation du pays est appliquée presque continûment depuis 1830, par divers moyens unitaires ou collectifs. A l'arrivée, les colons bâtissent "La Sénia" et en occupent la partie ouest du douar, construisent la première école et le premier dispensaire. Au XXe siècle, les années 50 et 60 voient l'émancipation de certains territoires qui sont encore, de nos jours, marqués par la culture française. SAINT LUCIEN En 1876, la ville se nomme Saint-Lucien. En 1958, elle faisait partie de l'ancien département de Mostaganem. Après l'indépendance, elle prend le nom de Zahana en hommage à l'indépendantiste algérien Ahmed Zabana. La topographie urbaine générale est plane est fortement marquée par un système de pentes variables et faibles. La commune a relevé de l'arrondissement de Perrégaux du département d’Oran. Elle est renommée Zahana par décret du 14 septembre 1963. SAINTE BARBE DU TLELAT Le 4 décembre 1846, le peuplement a démarré par la création de 8 communes mixtes dans la subdivision d'Oran, Sainte-Barbe-du-Tlétat est l'une d'elles. Ainsi, créé en 1946 sur la rivière Tlétat, les Tirailleurs donnent le nom de leur patronne à ce village et son église. Puis le 31 décembre 1857, Sainte-Barbe-du-Tlétat fait partie des 28 créations de commune avec toutes les infrastructures nécessaires : domaine urbain, social, santé, habitat. Mairie , écoles, square Chapoutout, Foyer du soldat, Justice de Paix, puis Salle des fêtes, les rues dont la rue Sidi-Bel-Abbès etc. Comme la famille Alibert Alexandre (conseiller pendant 25 ans, son fils Alexandre pendant 21 ans), bien des habitants planteront de la vigne et feront l'élévage des ovins et bovins. SAINTE DENIS DU SIG Le 20 Juin 1845, il a été pris un arrêté, concernant la réalisation d’un centre de population européenne de cent familles et qui sera créé dans la province d’Oran, dans la vaste plaine du Sig, non loin du pont et du barrage construits récemment sur cette rivière. Ce centre, qui prendra le nom de Saint-Denis-du-Sig sera établi conformément au plan de distribution dressé par Monsieur le Chef du Génie à Oran. Un arrêté ultérieur en fixera la circonscription territoriale.En décembre 1844, toutes les rivières de la province d‘Oran ont démesurément grossi. Le pont du Chélif a été emporté ; mais les flots ont été impuissants sur le barrage du Sig. En 1845, on entreprendra les canaux d’irrigation projetés sur les deux rives du Sig, et qui sont le complément indispensable du barrage. La partie cultivable, exploitée en métairie, donnait généreusement fruits et légumes. Un havre de verdure