CONQUERANTS. Trente baroudeurs des tout débuts de l'Algérie française
Pour la plupart d’entre eux, ils venaient de la Grande Armée. Ils y avaient connu les horreurs des guerres napoléoniennes. Autant dire que ce n’était pas des « tendres ». Mais de vraies bêtes de combat.
Récupérés par une Restauration plutôt « bonne fille », ils seront de l’expédition de 1830 contre les Barbaresques ottomans du beylik d’Alger déclenchée par Charles X. Et de la suite des opérations des tout débuts de l’Algérie française jusqu’à la reddition – et au-delà – d’Abd el-Kader.
Il y a les incontournables : Bourmont, Bugeaud, le duc d’Aumale (et ses frères), Yusuf, Saint-Arnaud, Cavaignac.
Et d’autres tombés dans l’oubli : Martimprey, Chanzy, Drouet d’Erlon, Clauzel, Changarnier, Canrobert.
Mais aussi de simples soldats et des sous-officiers : le sergent Blandan ou Guillaume Rolland, le clairon de Sidi-Brahim, que leur héroïsme a inscrit dans notre panthéon.
Trente conquérants. Trente – parce qu’il faut bien arrêter un choix – baroudeurs au service de la Plus Grande France.
Atelier Fol'fer 2017, 228 pages.