
L'Aviation légère en Algérie 1945-1962
Superbe ouvrage de 320 pages au format A4, imprimé dans un élégant caractère sur un très beau papier couché demi-mat de 135 grammes. Reliure pleine toile verte marquée d'or à chaud .
Décembre 2004. 750 photos et illustrations, 50 cartes ; index des 3000 personnes citées.
Après avoir connu un démarrage foudroyant puis une activité particulièrement intense de 1930 à 1939, l’aviation légère en Algérie est, en 1945, dans une situation dramatique. Pratiquement tous les avions des aéro-clubs ont disparus dans la tourmente après avoir été réquisitionnés comme «avions-estafettes» et le pays est exsangue d'avoir supporté un effort de guerre considérable.
Cependant, de nombreux éléments poussent à la reprise. Le désir de voler se manifeste plus que jamais, beaucoup de pilotes, d'hommes d'équipage et de techniciens au sol sont démobilisés mais veulent continuer l'aventure aéronautique (nombreux parmi eux ont effectué une guerre brillante dans la chasse, le bombardement ou l’observation). Les aviations alliées ont laissé derrière elles une infrastructure importante qui peut être immédiatement utilisée et les responsables et les membres des aéro-clubs veulent faire revivre leur activité d'avant-guerre.
Appuyée avec bienveillance par les pouvoirs publics, l'aviation légère revit, les vols reprennent avec du matériel nouveau : les avions d'école Stampe SV4, construits à Alger par les ateliers de l’AIA, et les avions de voyage Nord 1203 Norécrin. La mise en service d’avions provenant des surplus, comme les Fairchild 24 et les Piper Cub, facilite également la reprise. L’engouement de la population est toujours aussi grand, une vingtaine de nouveaux aéro-clubs sont créés jusque dans les plus petits villages et les avions arrivent en nombre.
En 1954, avec la découverte du pétrole, puis l’apparition de la rébellion, les aéro-clubs sont appelés à jouer un rôle social de plus en plus important en permettant des liaisons sûres et rapides dans tout le territoire. Une nouvelle génération d'avions, surtout les différents types de Jodel et les Emeraude, permet d'assurer les évacuations sanitaires, les vols urgents et les trajets à longue distance. Plus de quarante aéro-clubs fonctionnent alors, hissant de nouveau l’Algérie dans les tout premiers rangs de l’activité aéronautique mondiale, jusqu’à l’interdiction des vols en avril 1961 qui va clouer au sol et vouer à la destruction plus de 300 avions.
Suite de l'ouvrage L'aviation légère en Algérie (1909-1939), paru en 1992, ce livre, dont l'auteur a été pilote privé et pilote de l'ALAT en Algérie, rassemble plus de 750 photos et illustrations, les cartes d'une trentaine d'aérodromes et cite plus de 3 000 personnes. Il concernera toutes les personnes qui ont connu l'aviation en Algérie ou qui s'intéressent à l'histoire de l'Algérie, de ses villes, de ses villages et de ses habitants.
SOMMAIRE AVANT-PROPOS 1 - LES STRUCTURES 2 - ALGER 3 - AIN-TEMOUCHENT 5 - BISKRA 6 - BLIDA 7 - BONE 8 - BOUGIE 9 - BOURBAKI 10 - BURDEAU Il - COLLO 12 - COLOMB-BECHAR 13 - CONSTANTINE 14 - DJELFA 15 - DJIDJELLI 16 - EL-OUED 17 - GERYVILLE 18 - GUELMA 19 - HASSI-MESSAOUD 20 - MASCARA 21 - MOSTAGANEM
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22 - ORAN L'Aéro-club d'Oranie 23 - ORLEANSVILLE L'Aéro-club d'Orléansville 24 - OUARGLA 26 - PERREGAUX 27 - PHILIPPEVILLE 28 - REDJAS 29 - RELIZANE 30 - SAIDA 31 - SETIF 32 - SIDI-BEL-ABBES 33 - SOUK-AHRAS 34 - TEBESSA 35 - TIARET 36 - TLEMCEN 37 - TOUGGOURT 38 -L'AEROMODELISME 39 - LE PARACHUTISME 40 - LES MANIFESTATIONS 41 - LES AVIONS ANNEXES |