L'Ogresse verte- Contes tunisiens
… Elle attendit quelques minutes le cœur battant. Apparut alors devant elle une diablesse habillée de soie émeraude. Elle ressemblait à une plante carnivore. Ses longs cheveux étaient des tiges d'arbre recouvertes de mousse verte, épineuse, prête à enserrer une proie dans ses griffes acérées. D'une allure effrontée, le visage émacié, les yeux en amande, le regard vert et perçant, le sourire moqueur aux lèvres, l'ogresse l'apostropha…
L'Harmattan, janvier 2003. 48 pages.