On m'appelait Boulhaya
En juillet 1957, deux cents étudiants métropolitains, volontaires pour aider les Officiers Chefs de SAS pendant la période des grandes vacances, étaient repartis dans différents coins d'Algérie.
Louis Guiffray fut envoyé dans une petite ville proche de la frontière franco-tunisienne. Là, il fut si bien conquis par l'oeuvre de pacification accomplie par l'Armée que, au terme des ses trois années de stage, il demanda à rester un an à titre civil et se porta volontaire pour une SAS encore pratiquement inexistante, renonçant ainsi à la vie facile qu'il avait menée jusqu'ici avec ses camarades du seizième arrondissement.
Le jour de ses dix-neuf ans, il arrive dans une ferme vétuste, perdue au coeur des montagnes. Très vite il devient l'ami des musulmans, qui lui donnent alors le nom de "Boulhaya" en raison de la barbe qu'il laisse pousser.
"On m'appelait Boulhaya", retrace les péripéties, dangereuses mais passionnantes, de cet adolescent que rien ne prédestinait à la guerre.
Louis Guiffray n'hésite pas à mettre son coeur à nu pour nous faire partager les sentiments qu'il éprouve, face à la solitude et à la mort.
Editions France-Empire, 1959.
Occasion bon état. 299 pages.